C'est moins un problème de fiabilité que de feeling.
En utilisation sur circuit , pas de problème particulier
le revêtement est parfaitement lisse, plus tu tires sur la poignée, plus tu freines et plus la fourche se durcit. Le tout s'effectue de manière linéaire, sans à-coup. La limite est fixée par la capacité d'adhérence du pneu AV.
Sur route, en cas de revêtement accidenté, c'est plus délicat
si en cours de freinage, tu prends un trou - nid de poule - ou une bosse, ta fourche déjà durcie, ne t'offre quasiment plus d'amortissement, tu encaisses tout dans les avant-bras, avec risques de chute aggravés si tu es déjà proche de la limite !
C'est pourquoi, ce système présenté à l'époque comme un gage de sécurité a rapidement été abandonné par les constructeurs - qui depuis ont mis au point l'ABS moto - puis par les propriétaires des motos équipées. Pour cela, il suffit de supprimer les petites durits reliant les étriers au système anti-plongée, de démonter les systèmes anti-plongée eux-mêmes, et de les remplacer par une petite plaque alu en forme de losange avec joint spi (en vente dans le commerce).
Résultat, tu retrouves le fonctionnement d'un fourche hydraulique traditionnelle ; pour affiner ton réglage, tu peux changer la viscosité de l'huile de fourche (mais pas la quantité hors système anti-plongée), la dureté des ressorts (souvent avachis avec les années) voire rajouter des cales de pré-contrainte.
Dans tous les cas, fais tout de même attention aux différences de revêtement dans les gros freinages !
DK